"Les tchèques naissent avec un violon sous l'oreiller" dit un proverbe.
Outre le violon et l'alto, Dvorák jouait du piano et de l'orgue. Il composait et était un excellent chef d'orchestre.

Sur la lancée de Smetana, créateur de l'école tchèque, Dvorák donna à la musique de Bohême une exceptionnelle audience internationale.
Sa musique riche en couleurs et rythmée, est inspirée à la fois par l’héritage savant européen
et par l'influence du folklore national tchèque mais aussi américain.

Sa Symphonie du Nouveau Monde, ses Danses slaves, son Quatuor américain, L'Humoresque
sont des œuvres souvent jouées donc bien connues parmi les quelques 200 opus écrits.
D'autres méritent la découverte.

Dvorák a connu un succès considérable lors de ses voyages à Moscou ou Saint-Petersbourg, en Autriche, Allemagne, Grande-Bretagne
et en Amérique où il dirigea le conservatoire de New York entre 1892 et 1895.

«Le crayon est une merveilleuse invention, mais le caoutchouc est une invention encore plus grande !
J'ai effacé les choses tant de fois de manière à ce que rien ne soit laissé, ou très peu. Mais ce qui reste est bon." A. Dvorák