Le violon naquit au XVIIème siècle, en Italie aux alentours de Crémone, grâce aux luthiers Amati, Guarneri del Jesu et le fameux Stradivari.
Vivaldi, Tartini, Corelli, Locatelli, Geminiani...composèrent sonates et concerti.
A l'époque classique, Mozart et Haydn écrivirent nombre de quatuors.
Au XIXème, avec entre autres Paganini, Mendelssohn, Sarasate, Dvorák et Tchaïkovski, le violon devient de plus en plus virtuose, mais aussi "enchanteur".
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"Une corde qui tressaille, un son qui s'ébranle, frémit et se déplie dans l'espace : voici que tout à coup le violon se met à chanter. Cette voix, c'est sa voix, mais c'est aussi la mienne, chaude et vibrante, à la fois riche et dépouillée. La communication ne se fait pas seulement dans la parole : la voix du violon est si riche en possibilités qu'elle excède largement l'échange des signes du langage parlé. Les nuances, les inflexions, les subtilités qui naissent
entre ses quatre cordes sont aussi nombreuses que les gouttes de l'océan. Le violon répond au moindre souffle, au plus petit accent de celui qui le joue. Il enregistre les élans ou les retenues les plus infimes se prêtant à toutes les métamorphoses, de la mélancolie à la fureur, de la sérénité à la jubilation, du recueillement à l'effervescence. La palette de ses couleurs est aussi vaste que celle du peintre." Yehudi Menuhin
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